vendredi 11 mars 2016

Neuf lunes

Prélude
"Maman, je crois que j'ai avalé une poussière d'étoile ; elle grandit en moi comme dans une terre fertile."





Je ne te connais pas que je t'aime déjà

Tu seras mon fils, tu seras ma fille

Tu seras ma foi,

Tu seras partie toi, partie tes ancêtres

Neuf lunes passeront quand

Libre, tu viendras au monde

Pour le transformer et l'éveiller

Aux possibilités infinies de l'amour

Légère comme l'air,

Solide comme le diamant,

Ton âme t'habitera.

Elle te demandera souvent comment et où tu vas

Tu lui répondras avec toute l'innocence de l'enfance

J'écouterai cela,

J'y répondrai sans arrogance.

Quand parfois tu cesseras d'écouter,

Quand tu auras l'impression d'être livré à toi-même et de t'égarer,

Je serai présente pour te ramener

Aux promesses que tu chérissais dans l'enfance

Je serai présente pour t'appuyer

Enfin, tu verras que la vie n'est qu'un voyage duquel il faut profiter

Puisque son itinéraire va invariablement bifurquer

Vers des imprévus qui ont souvent tout à donner

L'important reste la vérité

Elle-seule devrait te guider

Mais rappelles-toi qu'elle apparaîtra seulement

Au moment où tu cessera de t'accrocher à ce qui est terminé

Je ne te connais pas que je t'aime déjà,

Je te reconnaitrai dès le premier instant que je te tiendrai dans mes bras

Je te remémorerai toutes les vies ensuite.



Je t'aime, je t'attends.

Ta maman

P.S: Embrasse la santé, tu as déjà toute mon attention.

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