lundi 16 octobre 2017

à toi la maman en détresse


I just watched the part of Q&A (Australian political opinion panel TV show) where radio host Steve Price not only excuses sexism and implied violence against women as 'jokes amongst blokes' but also continuously talks over fellow panel member, writer Vanessa 'Van' Badham while she is answering a question from an audience member whose sister died as a direct result of domestic violence. While Badham is passionately and knowledgeably explaining that there are many layered issues surrounding DV and a lack of equality for women, Price goes even further to call her hysterical in an attempt to discredit her and shut her up. Soon after, another panel member, politician Tanya Plibersek, had her say and this quote of hers not only stood out to me because it is true, but it also applied to the situation that had just taken place, in the way that Price had treated and disrespected Badham, proving that everything Badham had explained was accurate, and showing just how far we still have to go until we reach true equality. 🌱 Jo #feminism #feminist #weneedfeminism #vaw #endvaw #thesydneyfeminists #dv #domesticviolence #heforshe #intersectional #sexualassault #equality #qanda #respect #violenceagainstwomen #tanyaplibersek #vanbadham #vanessabadham #steveprice #whenjokesarenotfunny #hysterical #hystericalwomen #isitbecauseofmyovaries #intersectionalfeminism #intersectionalfeminist

I just watched the part of Q&A (Australian political opinion panel TV show) where radio host Steve Price not only excuses sexism and implied violence against women as 'jokes amongst blokes' but also continuously talks over fellow panel member, writer Vanessa 'Van' Badham while she is answering a question from an audience member whose sister died as a direct result of domestic violence. While Badham is passionately and knowledgeably explaining that there are many layered issues surrounding DV and a lack of equality for women, Price goes even further to call her hysterical in an attempt to discredit her and shut her up. Soon after, another panel member, politician Tanya Plibersek, had her say and this quote of hers not only stood out to me because it is true, but it also applied to the situation that had just taken place, in the way that Price had treated and disrespected Badham, proving that everything Badham had explained was accurate, and showing just how far we still have to go until we reach true equality. 🌱 Jo #feminism #feminist #weneedfeminism #vaw #endvaw #thesydneyfeminists #dv #domesticviolence #heforshe #intersectional #sexualassault #equality #qanda #respect #violenceagainstwomen #tanyaplibersek #vanbadham #vanessabadham #steveprice #whenjokesarenotfunny #hysterical #hystericalwomen #isitbecauseofmyovaries #intersectionalfeminism #intersectionalfeminist
À toi chère maman pour qui la dernière année passe mal.  À toi ma soeur de vie. J'écris ceci en solidarité de toutes celles qui vivent ou ont vécu quelque forme de violence que ce soit.  Dans ce texte il y a un peu de toi, un peu de moi, un peu de nous toutes.
Rappelle-toi comme tout avait débuté comme un conte de fée.  Il était beau, gentil, attentionné, il sentait bon et te faisait sentir comme une reine.  Tu ne sais pas ce que tu as fait pour que ça change.  Un jour, c'est le pur bonheur et le lendemain tu te questionnes sur comment tu vas faire pour sortir de là.
FSoudain? Pas tant que ça.
Te rappelles-tu combien tout le monde le trouvait adorable?
Comment il te lâchait parfois des craques bien ciblées, que ça faisait rire tes proches et comment ça te mettait mal à l'aise?  Tu ne ripostais pas, parce que tu ne voulais pas péter l'ambiance ni avoir l'air d'une hystérique et puis... ce n'était pas si grave.
Te rappelles-tu quand il s'est mis à te faire douter de toi. Dans absolument tout, même dans ce que tu excelles? Ton travail, ton physique, la façon d'élever tes enfants, ta façon de parler, TOUT.
Te rappelles-tu comment ça te troublait mais que tu n'en parlais jamais? Même pas à ta soeur ni à ta mère, parce que tu doutais sincèrement de tes capacités?
Heureusement qu'il était là, parce que sinon, qui aurait bien voulu d'une maman comme toi.
Tu souviens-tu comment ça a dégénéré jusqu'à te faire croire que tu étais d'un physique dégeulasse, que tes enfants ne te respecteraient jamais, que ton employeur te méprisait? À quel point tu étais idiote et qu'il fallait toujours tout t'expliquer?  Ça te revient?
Remémore-toi ton isolement. Tu as commencé à éviter des personnes qui t'aiment vraiment parce que tu avais honte de ce que tu devenais.
Tu as fini par croire que la personne qui partageait ta vie devait être vraiment forte pour te garder auprès d'elle avec tous tes défauts.  Alors, tu as compris que tu lui étais redevable, que tu devais faire ce qu'il te demandait parce qu'il savait ce qui était bon pour toi.  Tu t'en souviens maintenant?

C'est comme ça qu'il t'a brisée.  Il t'a eu à l'usure en exploitant chaque versant de ta personnalité.  Ta générosité, ta sensibilité, tes complexes, tes doutes et ta culpabilité.  Il s'est servi de tout ce que tu es pour te mettre à sa main.
Tu as conclu que tu méritais son mépris quand le souper n'était pas assez bon ou quand tu n'étais pas «assez enthousiaste» au lit.  Que tu méritais son silence quand il ne daignait pas répondre à tes inquiétudes. Un jour, tu as eu une seconde d'éveil en pensant que tu devrais partir, que ce n'était pas supposé être ça, l'amour.  Tu as failli partir.  Il t'a reprise en étant plus stratégique et plus manipulateur que jamais.  Tu avais raison, le contrôle ce n'est pas de l'amour. Mais tu étais épuisée.

Il t'a fait peur avec la vie en te faisant croire que tu n'arriverais jamais seule... à rien.
Il ne te l'a jamais dit mais il a eu peur que tu le quittes. Il a redoublé d'efforts.  Il a compris que les mots ne te suffisaient plus; tu as reçu ta premìère giffle.  Tu la méritais celle-là, non? Et puis la claque et le serrage de bras, et puis le contrôle de ta garde-robe et de tes allées et venues, et puis honorer ton devoir conjugal, et puis la prise en otage de ton enfant et les menaces de mort? Tu étais terrorisée, paniquée, incapable de réagir. 

Qu'est-ce que ça t'a coûté d'y rester?  Qu'est-ce que ça prend pour en sortir?

Peut-être es-tu encore dedans, n'aies pas honte. Même les étoiles, les stars, vivent ton histoire.

Le premier pas vers la sortie c'est de briser le silence. Choisis bien ton ou ta confidente. Si tu ne peux parler à personne, il y a des centres qui accueillent les femmes qui vivent exactement ce que tu vis. Tu vas y arriver.  J'ai confiance en toi, j'en ai pour 2.  Nous toutes qui lisons cet article, fermons les yeux une minute. Envoyons de l'énergie ou du courage ou du positif à nos femmes qui vivent de la détresse.

Chère maman en détresse, tu as donné la vie, tu es forte et magnifique, tu peux et tu vas y arriver.

Ton CLSC a des références pour toi, n'hésite pas à les contacter.  Les centres des femmes aussi peuvent être tes alliés.

Tu veux que je te dise un secret, il est peut-être plus fort mais il est mort de trouille de se retrouver seul.

Fonce et sors!

lundi 2 octobre 2017

Un peu de lumière

Je dédie ce texte à toutes les personnes qui vivent des moments difficiles, qui ont tendance à perdre espoir, qui ont perdu de vue que tout est temporaire.

À toi mon amie que je ne vois pas si souvent.
À toi mon amie qui en arrache.
À toi mon amie qui se trouve laide.
À toi mon amie qui attend l'amour.
À toi mon amie qui voudrait se trouver à cent lieues de chez toi, juste pour faire changement, juste pour te fuir.
À toi mon amie qui sait exactement ce qu'il y a à faire mais qui pense ne plus en avoir la force.
À toi mon amie qui attend, la vie passe, tu sais?

Je t'écris quelques mots pour te dire que tu n'es pas seule. Il y a toute cette lumière partout qui ne demande qu'à être canalisée.  Elle est dans toutes les personnes que tu rencontres et à qui tu ne parles pas vraiment.  Elle est dans toutes ces occasions que tu ne saisies pas parce qu'au fond de toi tu penses que tu ne le mérites pas, que le bonheur infini est pour les autres, que toi, tu as eu ta part et qu'il ne t'en reste plus.
C'est vrai que tu as eu ton lot de difficultés, de laideur, de sécheresse, d'isolement et de désespoir; mais regarde dehors.  Est-ce que le soleil à cessé de se lever parce que ta vie te pèse, mon amie? Non.  Il revient chaque jour, mais c'est à toi de sortir pour prendre ta dose.  Tu vois, le soleil c'est comme le bonheur.  Il n'appartient à personne.  Plus qu'on est de monde à prendre notre dose, lui, ne bronche pas.  Il continue de briller, il se multiplie, il nous inonde de sa lumière.  Sur cette terre, même quand c'est l'hiver, il y a des gens remplis d'amour et de douceur qui sont nos soleils. T'en connais, j'en connais.  Ils donnent légèrement, comme ça, anodinement, sans attendre, sans vouloir, sans penser.  Ils nous enseignent la «meilleureté» qui est à l'opposée de la médiocrité.  On peut alors choisir. On peut s'ouvrir ou faire semblant que tout va bien pour éviter de se comparer. Mais tsé, même les soleils vivent l'éclipse une fois de temps à autre et ont besoin des autres.

Tu es un soleil, toi aussi. Tu l'as été pour moi quand j'en avais besoin. Tu l'as été pour d'autres
mais leurs histoires, ce ne sont pas mes oignons.
Sors de toi, regarde ta vie en face et crie à toute la planète comment elle va changer pour le mieux.  Tu n'y croiras pas au début.  Ça va aller.  À force de te répéter, tu vas commencer à faire entrer la lumière. Une fissure, une craque, une issue. Tu vas voir, il va peut-être y avoir quelqu'un pour te proposer de sauter dans le train en offrant (sans le savoir) une opportunité, le signe que tu attendais. Vas-tu le prendre ou rester à quai en remarquant combien «sont chanceux, hein?» ceux qui sont embarqués en faisant fi de leurs peurs et de leurs appréhensions. Vas-tu vraiment faire comme ça?  Comme si de rien n'était, en laissant les autres te prendre dans leurs bras et t'emmener vers une destination qui ne te dit franchement rien.

J'aimerais tellement te dire ce qu'il en coûte de laisser sa vie passer, combien ça fait mal à voir de l'intérieur et de l'extérieur.  Je pense que tu sais déjà.... Tu sais je t'écris, je m'écris et j'écris à tous ceux qui se reconnaissent.  Rien n'est permanent, on doit se rappeler de rester positif, s'entrainer et s'entraider à le demeurer.  Du monde heureux et bien dans sa peau, ça contamine les autres et ça redonne l'espoir. Comme une bougie qui éclaire toute une pièce.  Des centaines de millier de bougies pour éclairer tout un univers. 


En VEDETTE

Le premier amour du corbeau sur la neige

Pinterest corbeaux Il y a quelques semaines, je suis retombée sur des poèmes que j'avais écrit à l'adolescence.  Un en parti...