Je dédie ce texte à toutes les personnes qui vivent des moments difficiles, qui ont tendance à perdre espoir, qui ont perdu de vue que tout est temporaire.
À toi mon amie que je ne vois pas si souvent.
À toi mon amie qui en arrache.
À toi mon amie qui se trouve laide.
À toi mon amie qui attend l'amour.
À toi mon amie qui voudrait se trouver à cent lieues de chez toi, juste pour faire changement, juste pour te fuir.
À toi mon amie qui sait exactement ce qu'il y a à faire mais qui pense ne plus en avoir la force.
À toi mon amie qui attend, la vie passe, tu sais?
Je t'écris quelques mots pour te dire que tu n'es pas seule. Il y a toute cette lumière partout qui ne demande qu'à être canalisée. Elle est dans toutes les personnes que tu rencontres et à qui tu ne parles pas vraiment. Elle est dans toutes ces occasions que tu ne saisies pas parce qu'au fond de toi tu penses que tu ne le mérites pas, que le bonheur infini est pour les autres, que toi, tu as eu ta part et qu'il ne t'en reste plus.
C'est vrai que tu as eu ton lot de difficultés, de laideur, de sécheresse, d'isolement et de désespoir; mais regarde dehors. Est-ce que le soleil à cessé de se lever parce que ta vie te pèse, mon amie? Non. Il revient chaque jour, mais c'est à toi de sortir pour prendre ta dose. Tu vois, le soleil c'est comme le bonheur. Il n'appartient à personne. Plus qu'on est de monde à prendre notre dose, lui, ne bronche pas. Il continue de briller, il se multiplie, il nous inonde de sa lumière. Sur cette terre, même quand c'est l'hiver, il y a des gens remplis d'amour et de douceur qui sont nos soleils. T'en connais, j'en connais. Ils donnent légèrement, comme ça, anodinement, sans attendre, sans vouloir, sans penser. Ils nous enseignent la «meilleureté» qui est à l'opposée de la médiocrité. On peut alors choisir. On peut s'ouvrir ou faire semblant que tout va bien pour éviter de se comparer. Mais tsé, même les soleils vivent l'éclipse une fois de temps à autre et ont besoin des autres.
Tu es un soleil, toi aussi. Tu l'as été pour moi quand j'en avais besoin. Tu l'as été pour d'autres
mais leurs histoires, ce ne sont pas mes oignons.
Sors de toi, regarde ta vie en face et crie à toute la planète comment elle va changer pour le mieux. Tu n'y croiras pas au début. Ça va aller. À force de te répéter, tu vas commencer à faire entrer la lumière. Une fissure, une craque, une issue. Tu vas voir, il va peut-être y avoir quelqu'un pour te proposer de sauter dans le train en offrant (sans le savoir) une opportunité, le signe que tu attendais. Vas-tu le prendre ou rester à quai en remarquant combien «sont chanceux, hein?» ceux qui sont embarqués en faisant fi de leurs peurs et de leurs appréhensions. Vas-tu vraiment faire comme ça? Comme si de rien n'était, en laissant les autres te prendre dans leurs bras et t'emmener vers une destination qui ne te dit franchement rien.
J'aimerais tellement te dire ce qu'il en coûte de laisser sa vie passer, combien ça fait mal à voir de l'intérieur et de l'extérieur. Je pense que tu sais déjà.... Tu sais je t'écris, je m'écris et j'écris à tous ceux qui se reconnaissent. Rien n'est permanent, on doit se rappeler de rester positif, s'entrainer et s'entraider à le demeurer. Du monde heureux et bien dans sa peau, ça contamine les autres et ça redonne l'espoir. Comme une bougie qui éclaire toute une pièce. Des centaines de millier de bougies pour éclairer tout un univers.
Blogue sur les aventures d'une maman qui a eu son premier enfant à 36 ans. Je ne suis pas grano mais je voudrais l'être plus; la simplicité volontaire n'est pas encore à ma portée, mais je voudrais y tendre plus; j'aimerais être dure comme le roc, mais je pleure devant la beauté. Ce blogue est une façon de rejoindre les autres à partir de ma campagne. Bref: des observations, l'actualité, l'amour, élever son enfant; la vie, quoi! Venez me rendre visite qu'on rigole un peu.
lundi 2 octobre 2017
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